Posons l'ancre


Rappelez-vous, quand vous avez entendu cette chanson, « votre chanson », pour la première fois, les frissons peut-être, l’émotion, sans doute…

Encore aujourd’hui, si vous en captez quelques bribes à la radio, même en passant, le souvenir revient instantanément, et aussi le frisson…

Où étiez-vous, le 11 septembre ? Que faisiez-vous, quand vous avez appris la nouvelle ? Vous voyez, pas besoin de dire quelle année, nous savons tous à quoi je fais référence, n’est-ce pas ?

Il m’arrive parfois de sentir les effluves d’un parfum capiteux célèbre, dans une rue, un magasin, qui me fait immanquablement penser à ma mère. Je n’ai pas un odorat très développé, mais celui-ci, je pourrais le distinguer entre cent.

Et vous, quelle odeur, parfum, pouvez-vous associer à une personne, un événement, un plat ? Quel souvenir cela génère-t-il pour vous ? Et quel sentiment ? A l’instar de Proust (non, pas Gaspard !), nous avons tous une « madeleine » qui nous perd dans notre temps d’avant…

Ces trois exemples soulignent notre capacité à associer une information interne (émotion, sentiment, souvenir…) avec une donnée sensorielle (image, odeur, évènement, sons…).

Nous appelons cela un ancrage. Vous l’avez compris, les ancrages peuvent être d’ordre visuel, auditif, kinesthésique, olfactif ou gustatif.

Notre cerveau possède cette incroyable facilité à mêler des éléments qui n’ont pas forcément de rapport entre eux, et à en tirer une conclusion. Lorsque l’ancrage est réactivé, cela réveille l’information, et souvent aussi l’émotion.

Parfois à notre insu… Ne vous est-il jamais arrivé de réagir de manière intense à une situation, et de vous dire après coup que votre réaction était disproportionnée ? C’est probablement parce qu’un ancrage s’est trouvé activé alors que vous n’en aviez pas conscience.

Nous le savons aujourd’hui, notre système cérébral a une grande plasticité, et nous sommes capables de transformer nos ancrages, pour les rendre plus conformes à nos attentes.

Une expérience ? Lorsque vous serez dans un moment de calme, de joie, ou toute autre circonstance que vous aimeriez revivre, créez-vous un ancrage, faites un geste précis, tenez-le pendant une vingtaine de secondes en vivant pleinement le moment. Puis pensez à autre chose quelques instants. Ensuite vérifiez que l’ancrage fonctionne, activez-le en refaisant le même geste. Ça marche ?

Bravo ! Vous avez, dès lors, créé un ancrage de manière volontaire, et vous pourrez vous en resservir quand vous le voulez…

Magique, non ?! Merci, Marcel !


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